
Rendez-vous manqué…
Nîmes a voulu renouer avec la course camarguaise en prélude de la Féria. Après le fiasco de l’an passé, il semblait que les choses avaient été bien préparées, affiche et piste étaient super. Si bien que le trophée taurin en avait fait un Rendez-vous.
Hélas, Nîmes est toujours une aventure en matière de course camarguaise tant la piste est difficile aussi bien pour les hommes que pour les cocardiers. En plus cette année, la météo avait décidé d’y apporter sa funeste contribution.
D’un gris, nous sommes passés au noir avec orage et avons fini avec le soleil, la course a donc été perturbée mais est allée à son terme.
Sur les gradins environ 2 000 personnes, en piste 10 +5 : Sabri Allouani, Lucas Faure, Romain Bruschet, Jérémy Aliaga, Sofiane Rassir, Jérôme Martin, Bastien Four, Amine Chekade, Julien Ouffe, Radouane Errik.
On a apprécié la constance de Four, de Chekade et d’Allouani, comme le culot de Martin, mais dans l’ensemble le travail ne fut pas excellent.
Côté cocardier, les satisfactions viendront d’Escamillo et Mignon, la déception d’Icare et les regrets d’Icare et Méthode qui se blessent.
Quasimodo (Blatiere-Bessac)
Un premier qui ne coopère pas beaucoup et qui fera sa course tranquillement dans cette grande piste où les hommes ne peuvent pas lui mettre la pression.
Il rentre se ficelles.
Escamillo (Raynaud)
Il sort avec la « pêche » et cela va se confirmer tout au long de son excellente prestation. Toujours prêt, il va répondre sans exception à tout, avec énergie et des finitions parfois très puissantes, comme sur Aliaga. La seule ombre est son placement parfois éloigné des planches. Douze excellentes minutes.
Horatio (Cuillé)
La tenue est parfaite et pose problèmes à ses adversaires. S’en suivent de belles poursuites, mais la pluie écourte sa course (8 minutes). Il ne ressortira pas !!! Restaient ses ficelles.
Mignon (Cuillé)
C’est le classique par excellence, placé, attentif, anticipatif et dangereux !
La piste de Nîmes ne le perturbe pas et il dominera ses adversaires qui ne lui raviront pas ses ficelles.
Mesrine ( Vinueza)
Cocardier totalement à l’aise dans cette grande piste qu’il parcourt en diagonales pour faire courir ses adversaires. Placé toujours près des planches, il complique le combat avec une sélection qui oblige les hommes à le « rentrer », mais attention alors, car il est capable, et il le fera, de venir très fort et de se soulever avec puissance comme cette action sur Allouani.
Il rentre ses ficelles sans jamais avoir été inquiété.
Icare (Paulin)
Dès sa sortie, il n’est pas apparu comme étant dans un grand jour. Rapidement essoufflé, il avait du mal a avancer et ne tiendra pas le rythme contrairement à sa sortie du Grau où il avait été atomique. Certes, il accomplira de gros engagements comme il sait les faire, sur Chekade, il passera même au travers des planches, mais ce n’était pas le Icare intraitable. A la dixième, sur une action après Four, il se blesse à la patte avant gauche et doit réintégrer (avec ses ficelles).
Méthode ( Blatière-Bessac)
Le cocardier vedette des Iscles ne fera que 90 secondes, se blessant la patte avant droite. Il doit réintégrer. Décidément, les manadiers Blatière- Bessac n’ont pas le facteur chance de leur côté, après Dunant, Bel Canto et Nizam qui ont vu leur carrière écourtée, voici Méthode… Espérons que ce sera sans suites !
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